Cinéaste et musicien, Antoine Garrec est un artiste DIY.
De son film documentaire Le gang des DS (2016) à son premier album Plastique Sahara (finalisé en septembre 2019), il a développé un monde onirique, intimiste et sensoriel documentant le quotidien avec poésie.
L'album Plastique Sahara oscille entre un lyrisme pop empreint de variété française et une énergie brutale et primitive issue du post-punk. Il est le premier d’une série de 4 albums que l’artiste prévoit de sortir dans la prochaine décennie. Au compte-goutte.
Une palette de synthétiseurs et de boîtes à rythmes colore Plastique Sahara d’arrangements classieux et envoûtants, évoquant l’univers aérien de Christophe ou Grandaddy, tranchés par les vibrations incisives de Suicide.
Portées par une voix protéiforme et incarnée, entremêlant douceurs narratives, scansions frénétiques et envolées viscérales ; les chansons de l’album abordent l'amour platonique, la quête d'exotisme, les rencontres ratées, le fait de ne plus avoir peur de rien...
Antoine Garrec est un aventurier de l'ordinaire qui se dévoile dans ses chansons avec un romantisme brut et une sincérité désarmante.
_______________________________________________________________________________________Antoine Garrec écrit, compose et chante des chansons en français depuis 2016. En concert, il est entouré d'un cockpit de synthétiseurs, d'une boîte à rythme, d'une pédale de sample et de divers effets à l’ancienne (fuzz, delay, reverb...). Depuis 2019, il joue également en acoustique avec un synthétiseur à pile Bontempi et depuis 2020, il propose aussi une formule live piano / voix. Les paroles d'Antoine sont autobiographiques et s'inspirent de micro-cataclysmes sentimentaux du quotidien comme : Espérer qu'un SMS s'affiche enfin... Le souvenir d'un rêve d'enfance à la piscine municipale... L'histoire d'un amour platonique avec une caissière de supermarché... La quête d'exotisme local... Sa voix est mise au service du romantisme. Elle est parfois mélodique, parfois moins et oscille entre douceurs narratives parlées, passages scandés et envolées rageuses viscérales.
Vers la fin du XXème siècle, dans le Pays Bigouden, Antoine Garrec voit le jour puis intègre le petit séminaire et c'est la révélation : il ne se fera pas pêcheur, ni serveur dans un restaurant (mais l'a quand même été à des moments), ni assureur, ni surfeur, ni astronaute (après s'être rendu compte qu'il n'aimait pas faire les trop gros manèges à la Tréminou, la fête foraine de Pont-L'Abbé...), ni conducteur de tracteur : il sera ordonné chanteur à synthétiseurs. Et pour cause, il a du rythme dans les doigts, la voix d'une hyène particulièrement bien inspirée et possède juste ce qu'il faut de lettres pour trouver les mots de ses émotions de néo-post-punk qui sillonne les campagnes à la manière d'un maître kung-fu dont l'humilité déroute le passant et inspire les têtes couronnées d'une Europe occidentale encore naissante. En découle une sagesse populaire : "Qui voit Garrec sur scène, perd sa haine", puisque le véritable chant d'amour qu'il délivre sans relâche à la manière d'une doctrine révolutionnaire ne saurait laisser intact.
Un envoûtement pouvant invoquer ceux de Nino Ferrer, Grandaddy, Christophe, Suicide, Alain Kan, The Stranglers, Marie Möör, David Bowie, Melmoth, John Cale, Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, Brian Eno, Franco Battiato, Syd Barett, Pierre Groscolas, The Brian Jonestown Massacre, Orchestral Manoeuvre in the Dark, Pierre Vassiliu, The Kinks, François de Roubaix, The Jesus and Mary Chains, Daniel Balavoine, Nina Simone, Robert Wyatt, Daniel Johnston, Jean Sébastien Bach, Nico, Ahmed Fakroun, Kevin Ayers, Serge Gainsbourg, Sonic Youth, Grauzone, Lee Scratch Perry, Weezer, Patrick Dewaere...etc...
Un soir de février 2015, sur la terrasse d'un bar de Pont-L’Abbé , un mystérieux inconnu apprend à Antoine l’existence de l’affaire du « Gang des DS »; un fait divers ayant secoué le Pays Bigouden dans la seconde moitié du XXème siècle. Deux ou trois jours plus tard, complètement par hasard, une autre personne lui parle de nouveau de ce fait divers. Intrigué, il mène une enquête-filmée pendant 11 mois en remontant plusieurs pistes dont l’une d’elle le conduit du « Gang ». Le documentaire d'investigation voit une première fois le jour en septembre 2015 (8min) et la version finale (59min) sort en décembre 2016.
"Plastique Sahara" (le premier album d'Antoine Garrec) sort le 1er octobre 2020. L'album a été composé, écrit et enregistré par Antoine à Saint-Jean Trolimon, Rennes, Guilers et Brest. Thomas Charmetant et Antoine l'ont mixé. Morgan Daguenet l'a masterisé. La pochette a été réalisée par Andrea Garrec (la soeur d'Antoine).
Dans Plastique Sahara, Antoine Garrec chante le drame romantique pour déclamer le quotidien. Des aventures sentimentales qui ne commencent pas à ses histoires qui durent son temps. Antoine vous conte ses vies multiples entre synthé et boîtes aux rythmes.
"Plastique Sahara" est sorti en vinyle sur les labels : Et mon cul, c'est du tofu? / Les disques anonymes / Les potagers natures / Musique muscle / Prix libre record / Grotte, en K7 sur Distag records / Cool raoul / Les disques anonymes et en CD sur Lady Barclay / Grotte. Il est aussi sorti en numérique sur La souterraine et sur les plateformes digitales.
Cliquez sur la pochette pour écouter l'album !
Depuis 2019, Antoine Garrec joue également son premier album « Plastique Sahara » en live accompagné des décors vivants et vidéos de la plasticienne et peintre Zoé Dubus :
Le samedi, c’est l’artiste Antoine Garrec qui captive le public chahutant de Passerelle. Le chanteur à synthétiseurs, originaire de la petite ville finistérienne de Pont-L’Abbé, présente un live scénique, animé par les décors colorés de la plasticienne Zoé Dubus. Une collaboration toute fraîche, jouée pour la deuxième fois seulement, à l’occasion d’Astropolis. Sur la musique inspirée de micro-cataclysmes sentimentaux du quotidien, comme la disparition de la caissière du Lidl ou l’attente d’un SMS, un couple de danseurs évolue dans une étrange jungle urbaine. Un univers « un peu enfantin » qui s’allie parfaitement avec la poésie d’Antoine Garrec, oscillant entre mélodies romantiques, douceurs narratives et envolées rageuses viscérales." Le samedi, c’est l’artiste Antoine Garrec qui captive le public chahutant de Passerelle. Le chanteur à synthétiseurs, originaire de la petite ville finistérienne de Pont-L’Abbé, présente un live scénique, animé par les décors colorés de la plasticienne Zoé Dubus. Une collaboration toute fraîche, jouée pour la deuxième fois seulement, à l’occasion d’Astropolis. Sur la musique inspirée de micro-cataclysmes sentimentaux du quotidien, comme la disparition de la caissière du Lidl ou l’attente d’un SMS, un couple de danseurs évolue dans une étrange jungle urbaine. Un univers « un peu enfantin » qui s’allie parfaitement avec la poésie d’Antoine Garrec, oscillant entre mélodies romantiques, douceurs narratives et envolées rageuses viscérales. "
Tsugi Magazine (26 février 2020)
" Mentionnons également le spectacle loufoque et féérique d’Antoine Garrec et Zoé Dubus, entre chant éthéré, synthétiseurs rêveurs, VJing immersif, décors mobiles et totems."
Trax Magazine (21 février 2020)
" Le Factory#2 s’est surtout démarqué avec la performance d’Antoine Garrec, animée par le magnifique décor de Zoé Dubus. Elle a plongé le CAC Passerelle dans son univers et elle nous a pleinement fait voyager dans un autre monde. "
Esprit Festivalier (4 mars 2020)